mardi 25 décembre 2012

Hey! Joyeux Noel!


Qu’est ce qu’on attend pour être heureux ?

Alors, alors, il est où ce maudit bonheur ? C’est quoi le bonheur ? Tout d’abord c’est très subjectif, hein ? Il va être différent pour vous et pour moi, on est d’accord. Moi, le pot-au-feu de Tatie Biloute, ça ne me rappelle pas mes vacances d’été dans la Creuse. Je ne connais pas cousine Sophie qui lançait les hamsters de la voisine, sur le matelas de la grange. Ah ! Qu’est-ce que c’était bien ! Non. Ce sont vos souvenirs, vos bonheurs, pas les miens.
Ensuite, le bonheur se quantifie, certains seront contents avec des riens, d’autres auront des plus grands besoins. Il y a les éternels insatisfaits et puis ceux qui aiment la vie depuis leur naissance et prennent le risque d’énerver ceux de la catégorie jamais contents.

C’est Noël, une période généralement heureuse, alors je vais me lancer sur le sujet. Une chose que je sais, on range pas le bonheur dans la boite à solitude, avec la crème communiquer mieux de chez Thérapie, avec les mots médiocre, looser ou dans la trousse rides et peau qui tombe. Si vous faites ça, c’est que vous déprimez mes cocos. Non, le bonheur c’est chouette !

C’est quoi alors ? Ça ne serait pas quand on se contente des choses qui sont devant nous comme, je prends pour exemple, nos enfants par hasard ? C’est vrai que si on arrête deux minutes de se faire du mouron, et qu’on prend le temps de réfléchir : ils vont bien. Alors, on va bien ? Ça devrait être source de bonheur. Quand ils sont au commissariat pour vol de mobylette ou collés tous les vendredis après-midi du reste de l’année pour avoir jeté des bombes à crotte sur la voiture du proviseur, qu’ils coupent les cheveux de leurs copines qui viennent jouer à la maison, ça c’est les emmerdes. C’était, dans le désordre, ce que font certains de mes enfants ou mes craintes qu’ils le fassent un jour.

Donc, une fois qu’on a mis les marmots et les animaux domestiques de côté, pour ceux qui en ont,  je pense que le bonheur vient de soi. Je ne rigole pas, si vous attendez qu’il vienne frapper à votre porte, vous allez, hélas mes petites princesses incrédules,  attendre toute votre vie. Nous ne sommes pas chez Mickey. Il faut avoir du bonheur en soi et surtout le partager. Inné ou acquis, c’est pas mon problème, trouvez-le ! Si ça paraît naturel chez les gens qui sourient tout le temps, et j’en connais, ça peut aussi s’apprendre pour ceux qui ont du mal. On peut s’entrainer à sourire devant un miroir pour commencer, en réfléchissant à si on préfère l’enfer au paradis. C’est juste un exemple. Il y aussi le froid et le chaud ou  la saucisse de Frankfurt et de Toulouse mais c’est pour dire que c’est vraiment de la réflexion, un choix de vie et… parfois un apparat. On revêt un sourire. On dégage de la bonne humeur, on sue du bonheur. En se convaincant qu’on est heureux, on le devient. Donc, oubliez ceux qui ont l’air heureux tout le temps, on ne sait pas ce qu’il y a sous la façade. Pensez au vôtre. Et puis aussi, à si vous avez envie de l’être. Allez-vous bien ? Pas aujourd’hui, mais depuis le début de votre création. Vous ne savez pas, vous vous tâtez?
Allez, j’ai moi-même, quelques petites recettes de bonheur que je pourrai partager. Je vous sens chagrin.
D’abord, pourquoi ne faites-vous pas mentalement une liste des petites choses qui vous rendent heureux dans une journée et concentrez-vous dessus.
Tenez, que dites-vous de l’odeur du café que vous sentez depuis votre lit, parce que, pour une fois, ce n’est pas vous qui l’avez fait. C’est bien, ça ? Un rayon de soleil qui transperce les rideaux, qui prouve qu’un jour par an, à Londres, il fait beau rien que pour vous. Embrassez le soleil ! Quand au moment de vous habillez, vous vous rendez compte que votre culotte porte bonheur est pliée et rangée dans son tiroir, vous la porterez aujourd’hui, le 5 du mois, votre chiffre porte bonheur, jubilez, sautez de joie, car peut-être l’avalanche de bonnes surprises est tout près de chez vous (derrière la porte ?)!
Oh qu’est ce que ça va être après ? Petit-déj au lit ? Massage des pieds pendant que vous dormez (glauque). Chauffeur qui vous attend en bas pour vous balader toute la journée, de shopping en musées, en verres de Prosecco, accompagnée de votre chanteur de rock préféré (ou de votre mari pour celles qui ne s’autorisent pas à rêver un peu). Et puis quoi encore ? ? On a dit des petits bonheurs !

Je passe les chants d’oiseaux, car on est pas obligé d’aimer ou d’y être sensible. Personnellement, j’aime bien mais pas au point de le mettre sur ma liste.
Bon après, il y a les rencontres faites au cours de la journée, les coups de fils fortuits, les bonnes conversations, l’échange quoi ! Selon moi, c’est primordial : la communication et la chaleur des autres peuvent engendrer des sensations de bien–être et parfois, des bonnes parties de rigolades, si tout le monde est bien luné. Et quoi de mieux que de rire, de rire, de rire et de mourir de rire ! Ne cherchez plus, c’est ça le bonheur : la pouffade, la rigolade, le rare fou-rire, la barre de rire aussi, etc… Bah oui. C’est simple comme bonjour ?
Malheureusement non, ça ne vient pas tout seul. On peut s’aider en  regardant des vidéos de spectacles comiques, mais faut assumer les conséquences, les moqueries. Quand Gad Elmaleh fait sa tournée Londonienne, on peut y aller parce qu’on a besoin de rire mais on est pas obligé de le dire aux autres. Florence Foresti pareil. Si vous vivez en milieu austère ou que les gens autour de vous n’ont pas votre humour – ça arrive – là, il faudrait changer de direction et chercher le bonheur ailleurs. Et ne vous obstinez pas, vraiment, sinon on dira de vous « ah, Machine, elle rigole quand elle se brûle ! ». Il faut donc soit être né drôle, soit copier ceux qui le sont (ça marche pas toujours) soit sourire tout le temps (comme ceux de la catégorie toujours contents).
Bon, le quotidien ne vous branche pas plus que ça, allons vivre un peu dans le futur, nous projeter dans une autre vie. Je crois que c’est vivement déconseillé par les psychologues, mais on s’en fout, nous ne sommes pas de la profession et on nous a dit d’aller chercher le bonheur ailleurs.
Dans ces cas là, je pense que le domaine du rêve, de l’attente peut procurer un sentiment d’excitation, d’euphorie.  Le bonheur du futur.  Quand je serai grande, j’aurai un poney club ! Je me sens bien de le dire, j’y crois, je m’y vois avec mes bottes en cuir et ma cravache rose. C’est bon.
Pas demain, mais dans six mois, tu sais que tu partiras au Mexique. Tu es déjà sur les plages de Tulum avec ton chapeau mexicain. Le rude hiver te déprime, mais tu diras bonjour au bonheur de ma part quand tu seras dans l’avion. Ou pour ceux qui aiment Noël, comme moi, bah, dans quelques jours, c’est Noël. C’est pas maintenant mais y’a un projet de bonheur, une envie qui réside. On sera en famille, on va bien manger et bien boire (l’alcool peut être source de bonheur) et puis, of course, les cadeaux. Moi, j’aime faire des cadeaux et en recevoir, cela va sans dire. J’adore ça même. J’en ai souvent et ça me rend direct au rayon bonheur instantané à côté du café.
Un dessin de Rosie, des gants de cuisine qu’Oscar me ramène du Japon (alors que j’avais suggéré du thé au jasmin) parce que s’il pense à moi, c’est en train de cuisiner, j’adore. Un porte-clef avec Buckingham Palace, j’suis ravie.

Bon, enfants, rigolade, rêves, cadeaux, c’est fait. Je crois qu’on a fait le tour, là.
Ah, il y a l’amour aussi mais bon, faut être deux, et j’aimais bien mon postulat de départ qui disait que le bonheur c’est avant tout, soi. Faut s’aimer.
J’ai oublié la musique. La musique fait du bien. Dans les gros coups de mou, je préconise la danse aussi. Musique à  fond, dansez, ça fait un bien monstre.  Vous perdrez peut-être 500g au passage en sueur, ce qui n’est pas négligeable (et ça veut dire que vous pourrez manger deux tartines de Peanut butter au goûter). Vous libèrerez des endorphines et vous serez heureuse comme une gamine de dix ans. Plus d’inhibition, pas de police du dancefloor, on sue et on oublie tout, on rie, on communique avec les autres (si vous êtes à une fête. Pas seule à la maison) (ou alors devant un miroir, ça fait comme si vous étiez deux), donc, on revient à l’échange, à la chaleur, au rire, évoqués plus haut. Non, vraiment danser c’est  un vrai bain de jouvence en 4 minutes 32 de Papa don’t preach (Madonna). Et c’est gratos.
Donc, conclusion le bonheur est dans la musique ? Qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ?


Merci a ma supere Elodie Coudray pour ses dessins de Noel!!! 


7 commentaires:

  1. Marie Me fonctionne même le jour de noël !! bravo! bises Marie et bises Elodie ;) Antoine.

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  2. Et la visite d'un ami, c'est pas un bonheur ? Dis !

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  3. Bonsoir Chère Marie , moi aussi , je vous y vois , en bottes en cuir et avec votre cravache rose.Le bonheur , c'est simple comme un coup bien attentionné . Pour Noel , j'en voudrai cent.Bien à vous , Marie.J.Marc , le poney.

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  4. oh Jean-Marc, tu es incorrigible.
    Cedric, ca fait parti de la communication, des échanges, de la correspondance.
    Antoine, pas de dimanche pour les artistes!

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  5. ben alors? on est pas mardi aujourd'hui?
    le 1er janvier 2013, ok, mais... mais.... mon Marie Me?? qui c'est qui parlait bonheur et qui me prive d'un petit bout du mien? hein?
    bon trêve de lèche sucrée (hum c'est bon quand même), je te souhaite une très belle année 2013 : du bonheur (donc) de l'amour (aussi) des histoires à raconter (encore encore!) et toutes ces petites choses dont on fait son monde secret, qui servent à l'épanouissement de notre être, à faire de nous des amoureux de nous-même. Comme tu le dis si bien, il faut s'aimer, c'est là notre premier devoir. (petit exercice perso : je me regarde dans la glace et je me dis droit dans les yeux "je t'aime" et hop, ça marche instantanément! pour s'entrainer on (re)voir Angel A)
    ah, on me dit dans mon oreillette qu'il est 00:05, nous ne sommes plus mardi...

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  6. Bah Celine, j'ai pas le droit a des petites vacances? D'ou crois que tu que je sors toutes ces histoires rocambolesques? De mon chapeau? J'ai besoin d'inspiration vois tu…et rien de vaut un canapé et une télé pour ça.
    Mais tu ne seras pas décue mardi prochain, je te le promets. Et merci d'être au rendez-vous tous les mardis, ça me fait grandement plaisir de te compter parmi mes nommmmbreux fans.

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  7. meu oui, repose toi bien et vivement mardi prochain!

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