Aujourd’hui, ça va
être un peu comme dans la quatrième dimension, mais ça ne sera que la deuxième
(nous n’avons pas l’argent nécessaire à la production) : je vais parler de
mon blog dans mon blog. Une des occupations que j’ai trouvée pendant mon année
sabbatico-abstinento-séparato a été de commencer un blog. Ecrire, pour mon
plaisir d’abord, pour mes copines ensuite. Et mes parents. Ah et aussi pour la
copine de ma mère, Françoise. Tout a commencé, le jour où j’ai lu une annonce
dans un journal. Une personne qui créait son site internet, recherchait des
gens qui avaient envie de raconter des histoires. J’avais envie de raconter ma
vie, il y avait de la matière. J’ai donc tenté l’expérience et découvert que
j’aimais ça, que ça faisait du bien là où ça passait.
On connaît tous la
success story qui a suivi : je me suis plongée dans cette nouvelle
aventure à corps perdu, les fans se sont amassés, des hommes faisaient la queue
devant chez moi pour une signature sur un bout de chemise, j’ai eu des
commandes pour le Tome II (du blog), ensuite la tournée, les drogues, les deux
villas à Hollywood sur les bras etc.. (je baille). Bref, douée ou pas, je ne
pouvais plus m’arrêter. C’était officiel, j’aimais et j’aime toujours écrire
avec mes petits doigts boudinés volant sur mon clavier à la vitesse grand V.
Dans
cette nouvelle vie avec mon nouveau blog, j’avais l’ambition de vivre de ce que
j’aimais (bonne chance) et de partager mon nouveau bonheur. Je rejoins sur ce
point Céline Dion qui a dit « Le bonheur ne se cache pas ». Si Céline
pouvait arrêter de beugler et aller bosser encore plus loin que le Caesar
Palace (dans le désert), le monde irait mieux, mais j’avoue que son
enthousiasme pour la vie est un bel exemple et je n’hésiterai donc pas à la
citer ce mardi.
Je
dédiais ma vie à mon blog et passais en douceur à autre chose. Ne négligeons
pas mon binôme avec Julie, ma copine dessinatrice, qui a boosté ce projet. Je
n’étais plus seule, nous avions toutes deux, enfin, un vrai travail. Pas
dommage à trente-cinq ans ! On était en liaison permanente, oreillette
dans l’oreille, même pendant la vaisselle. Au cas où. Ça a été vraiment
salutaire, j’étais plus légère puisque je me débarrassais de mes problèmes sur
ce blog. Ils devenaient les vôtres, mes chers lecteurs, et avec du recul, ça
paraissait moins dramatique toute cette histoire. C’était un peu comme une
consultation chez le docteur mais à domicile. Je vous dois combien
d’ailleurs ?
Quand
l’été arriva, comme une abeille sur une pâquerette, mes enfants prirent le train
destination Italie avec leur Daddy pendant que maman se refaisait une santé
sous le soleil roussillonnais. Occasion aussi de trouver des idées de génies
pour le blog, de se débarrasser de cette mine terne qu’on porte toute l’année à
Londres – ça et des sacs plastique sur la tête parce qu’il pleut tout le temps
- et de me remodeler la silhouette sur le transat près du jacuzzi de ma mère,
entre deux « oufff » quand je me penchais pour ramasser le Voici et le rosé. Parce que c’est pas
sous mes chaussures New Look que je vais le trouver ce corps de rêve,
hein !!!
La
suite ? Et bien, je suis rentrée chez moi, belle comme les champs, le
cheveu soyeux et la démarche assurée (encore ?). J’étais gonflée à bloc,
j’aurai pu casser des briques avec le revers de ma main (ou tailler des
buissons en forme de paon), marcher sur de la braise aussi. « Ma vie
morose Part I » se transformait en « ma vie en rose Suite et
Fin ». Tout était derrière moi. Londres l’a vu tout de suite, et en toute
modestie, j’ai conquis la ville entière même ceux qui n’y croyaient plus. Mon
mec et moi avons décidé de conjuguer la vie à deux. Remettre le couvert, si ça
vous parle plus. Il avait fait son petit bonhomme de chemin, trouvé la voie qui
lui fallait pour être heureux aussi. Et ça ne pouvait pas se faire sans moi,
apparemment.
Voilà,
j’avais un blog et un mec. Exactement ce qu’il me manquait.
Mariam Pagand, encore merci pour tes jolis dessins.
Mariam a un contrat avec Marie Me !! ;) très chouettes les dessins, bises. Antoine
RépondreSupprimerCe fut un plaisir! bisou, M.
RépondreSupprimerPourquoi pas tiens!
RépondreSupprimer;-)
RépondreSupprimerL'english est revenu.Bah , je termine le poppers.Je sors m'en griller une.J'y crois pas , l'english est revenu.J.Marc.
RépondreSupprimerOh J.Marc je suis désolée…me pardonneras-tu un jour?
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